La psychogénéalogie s'adresse à tous, à n'importe quel moment de la vie.
Cela peut être par simple curiosité ou lors d'une période difficile comme par exemple: des difficultés à concevoir un enfant, des blocages, avoir l'impression d'être dans une impasse, des problèmes de boulot, des peurs inexpliquées, des maladies chroniques, ...
L’outil clé de la psychogénéalogie est ce qu’Anne Ancelin Schützenberger a appelé « le géno-sociogramme ».
Il s’agit de l’arbre généalogique utilisé dans le travail d’analyse transgénérationnelle.
Son nom est une combinaison de « généalogie » et de « sociogramme » ce dernier terme désigne la représentation graphique des liens et des relations entre les personnes.
Au départ, on se base sur les souvenirs de la personne, sur la représentation qu'elle a de sa famille. On rassemble les noms, certaines dates, des faits marquants, les liens entre les personnes, les séparations. Ces informations ne sont pas forcément exactes car elles sont basées sur des souvenirs, des transmissions orales au sein de la famille sur plusieurs générations.
A cette étape, on pourra déjà mettre en évidence des oublis, des manques, des absences, des non dits...
Ensuite, la personne va réunir les informations exactes en faisant des recherches généalogiques.
C’est dans le processus même de la construction de l'arbre que se produit le travail.
Ainsi, l’arbre exposera les parents, les grands-parents, les bisaïeuls, et éventuellement les trisaïeuls.
Il sert alors de carte pour montrer les liens, les répétitions, les coïncidences...
On découvre alors des arbres où se répètent des phénomènes : des enfants illégitimes, des pères absents, des familles « à divorce », des familles à « cancers », des familles d’alcooliques, etc.
L’arbre donnera ainsi une image du destin des ascendants et des répercussions de leurs frustrations et traumatismes, sur la descendance.
L’esprit et la raison semblent travailler, mais les émotions et l’inconscient sont également engagés ; ce travail est autant celui du corps que du cœur et de l’esprit.
La constitution de l’arbre est un travail minutieux et qui demande du temps : ce seront des va-et-vient entre l’histoire familiale telle qu’elle est vécue par le sujet et les informations qui ressortiront, le fait de parler de telle ou telle branche, ou parent, amenant souvent à certaines coïncidences dans le réel, toujours pleines de significations – car c’est ainsi que fonctionne l’inconscient !